Comment promouvoir la circularité au sein de l'industrie?

Coup d'envoi d'un volet circulaire pour les distributeurs RESPONSIBLE OFFICE avec le tout premier dialogue sectoriel

Responsible Office souhaite stimuler encore davantage les activités vertes dans le secteur et lance donc un nouveau réseau d'apprentissage: Responsible Office Circulair, en collaboration avec Vlaanderen Circulair. L'objectif numéro un est donc d'atteindre une plus grande circularité. Par le biais de séances de brainstorming, de dialogues sectoriels, de visites d'entreprises, d'ateliers et de moments d'apprentissage, ils veulent inspirer le secteur. Le coup d'envoi a déjà eu lieu le jeudi 23/06. Le sprint vers plus de circularité a commencé par un dialogue entre les intervenants du secteur.

Les distributeurs Responsible Office lancent des initiatives circulaires

Pour commencer, nous avons laissé la parole aux distributeurs Responsible Office, car personne n'est mieux placé pour inspirer le secteur que ces pionniers au cœur vert. Chacun des distributeurs a lancé une solution circulaire qui peut être utilisée immédiatement avec les clients.

119 kg de déchets de carton en moins par client

Par exemple, le distributeur Lumap fournit déjà aujourd'hui du matériel de bureau dans des boîtes vides qui peuvent être retournées par la suite. Chez Lumap, cela se traduit à lui seul par une réduction d'environ 119 kg de déchets de carton par client et par an. Le fournisseur total Dessauvage, quant à lui, travaille avec des paquets de fournitures de bureau qui sont proposés à un certain tarif par mois en tant que 'produit en tant que service'. En cas de défaut ou de casse, le produit concerné est retourné à Dessauvage pour être réparé ou valorisé/recyclé.

PAINT REFILL STATION

Le grossiste Turbel propose une initiative aussi circulaire qu'éducative: la paint refill station. Cette station sert de lieu de stockage pour les pigments de peinture de base que les enfants peuvent mélanger eux-mêmes pour obtenir n'importe quelle couleur. Une imprimante d'étiquettes intégrée à l'appareil produit un code QR qui peut être collé sur le flacon de peinture afin que la même couleur puisse être générée ultérieurement. Le distributeur Cockaert propose une station d'écriture. D'une part, les stylos peuvent être facilement rechargés et, d'autre part, les utilisateurs peuvent mettre les marqueurs et autres matériels d'écriture usagés dans une boîte de retour. Ces matériels d'écriture mis au rebut sont ensuite recyclés et réutilisés pour de nouveaux matériels d'écriture.

Dialogue entre les intervenants du marché

Le dialogue sectoriel a été lancé sous la direction de l'experte en innovation circulaire Mieke Pieters (The Global Picture). Les participants venaient de tous les horizons de l'industrie: acheteurs, gouvernement, fournisseurs, grossistes ... Le problème de l'approvisionnement était le premier point à l'ordre du jour.

Quel est le problème des appels d'offres?

Chaque appel d'offres ou concours de fournitures scolaires et de bureau étant différent, il n'existe pas de formulaire standard pouvant être utilisé par les acheteurs. Il faut donc beaucoup de travail et de temps, sans parler des investissements, pour qu'un appel d'offres soit créé par l'acheteur et rempli par un fournisseur ou un grossiste, surtout pour les petites PME locales. En pratique, le Responsible Office sait que l'investissement moyen pour déterminer si un fournisseur participera à un appel d'offres est d'environ 20 heures de travail. L'offre elle-même dure en moyenne 90 heures. Cela effraie de nombreux fournisseurs, ce qui entraîne la disparition d'entreprises précieuses.

Standardisation des appels d'offres?

Le problème est confirmé par les PME locales participant au dialogue sur le marché. "Nous devons très souvent évaluer le temps et l'énergie à consacrer à un appel d'offres et ce que nous pouvons en retirer en tant qu'entreprise, quel est le taux de réussite. Alors, souvent, cela n'en vaut pas la peine pour nous", convient un participant. Une autre personne a mentionné que de nombreux appels d'offres contenaient encore des informations obsolètes, ce qui signifiait que l'on perdait encore plus de temps. De nombreuses personnes du groupe plaident donc pour une offre standardisée contenant toutes les informations pertinentes. Le problème existe dans de nombreux pays, et quelqu'un mentionne que les fédérations en France et en Allemagne sont déjà arrivées à un formulaire standard basé sur les questions du marché. La Belgique pourrait s'en inspirer, mais il serait encore mieux de développer un appel d'offres uniforme pour toute l'Europe, car de nombreux fournisseurs sont actifs dans plusieurs pays. D'autre part, on craint également qu'un formulaire standard n'étouffe l'innovation dans le secteur.

La barre est-elle placée trop haut?

Une autre personne a mentionné que les attentes dans un appel d'offres sont souvent très élevées, de sorte que tout le monde n'a même pas la chance de participer. Parfois même à tel point que l'on demande des produits qui n'existent même pas. Els Verwimp, experte en marchés publics durables auprès du gouvernement flamand, réfute cette affirmation en affirmant que la barre doit être placée quelque part. Sinon, le gouvernement court le risque d'acheter à des entreprises qui ne fonctionnent même pas de manière durable. Elle admet que la barre n'est pas toujours placée correctement. C'est pourquoi le gouvernement veut s'asseoir avec l'industrie, pour comprendre ces problèmes et y trouver une solution. Les fournisseurs indiquent également qu'ils sont déjà allés assez loin dans la production durable, mais demandent également un peu de temps à l'industrie. En effet, rappelons que Rome ne s'est pas construite en un jour.

Le problème est que les recharges sont toujours aussi chères qu'un nouveau stylo

Pourquoi ne pas remplir la cartouche existante?

De nombreuses options rechargeables sont demandées par le gouvernement, mais dans la pratique, nous constatons que cela n'est généralement pas appliqué correctement. Un stylo rechargeable, par exemple, finit à la poubelle après une seule utilisation. C'est là qu'il faut créer un changement d'esprit, souligne quelqu'un. De la même manière que le gouvernement mène des campagnes contre l'utilisation du téléphone portable au volant le long de l'autoroute, il devrait également y avoir des panneaux d'affichage dans les magasins sur les produits rechargeables et leur importance. Els Verwimp mentionne que le gouvernement fait de la sensibilisation depuis 20 ans, mais que ces campagnes n'ont pratiquement aucun impact. Une autre personne mentionne que le gouvernement sensibilise également depuis longtemps à l'utilisation du téléphone portable en voiture, mais que chaque jour, des accidents mortels se produisent encore à cause de l'utilisation du téléphone portable au volant.

2 causes

La raison pour laquelle nous ne rechargeons pas nos batteries va plus loin qu'un simple changement d'état d'esprit. Cela fonctionne dans les deux sens. Els Verwimp a souligné que le gouvernement a toujours un contrat-cadre de quatre ans. Par la suite, ces contrats sont renouvelés et de nouveaux fournisseurs trouvent très souvent le chemin du gouvernement – de nouveaux fournisseurs qui ne peuvent pas remplir les stylos actuels. Ils sont donc perdus de toute façon. D'autre part, l'offre est trop importante pour le consommateur. Cependant, la standardisation des recharges ou des agrafes créerait un monopole sur le marché, ce que nous ne souhaitons pas, à l'unanimité. Une autre personne a mentionné que le problème réside souvent aussi chez les fournisseurs et les fabricants qui affirment chacun que leur produit est le meilleur. Sur le plan du marketing, de nouvelles couleurs, de nouveaux modèles et de nouveaux designs sont introduits chaque année – c'est également ce qu'attend le consommateur – et les stylos rechargeables n'ont donc aucune chance. Dans les deux cas, la durabilité est reléguée au second plan. L'observation la plus frappante: les recharges sont toujours aussi chères qu'un nouveau stylo, alors pourquoi les consommateurs envisageraient-ils d'utiliser des recharges?

 

Matière à réflexion

Le dialogue au sein du marché a donné matière à réflexion. Els Verwimp a conclu l'après-midi en appelant à des réunions plus fréquentes afin de trouver des solutions plus rapidement. Responsible Office prévoit plus des rencontres et échanges au sein du secteur cette année, mais aussi des ateliers, des visites d'entreprises et bien plus encore. Vous souhaitez rester informé des activités futures? N'hésitez pas à vous inscrire sur https://forms.gle/bKSaFXZSCMu6LYeY7.